Ciné-club n°88 : Le cinéma d’Elio Petri

Federico Fellini, Sergio Leone, Luchino Visconti, Michelangelo Antonioni, Pier Paolo Pasolini, Ettore Scola, Dario Argento, Nanni Moretti, Mario Bava et Vittorio De Sica. Si on devait demander aux cinéphiles de citer les 10 grands noms du cinéma italien, voilà probablement la liste à laquelle aboutirait la grande majorité d’entre eux. Et il y a de fortes chances aussi que le onzième, l’éternel oublié, soit Elio Petri (1929-1982). 

Pourtant, avec à son actif une Palme d’Or (pour La classe ouvrière va au paradis) et un Oscar  du meilleur film étranger (pour Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon), le bonhomme aurait logiquement dû bénéficier d’une véritable reconnaissance internationale. Mais il semblerait que sa capacité à sauter avec aisance d’un genre à l’autre ait quelque peu perturbé la nôtre à le considérer comme un auteur à part entière, là où ses illustres confrères, avec leur style et leurs thèmes de prédilection clairement identifiables, nous ont un peu facilité la tâche. 

Vincent Capes, le taulier de la chaîne YouTube Zo Anima, a donc pris sa plus belle plume pour nous causer en détails de la foisonnante carrière d’Elio Petri, de la petite perle pop La dizième victime à la féroce charge politique Todo modo.

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