Le cinéaste japonais Shin’ya Tsukamoto s’est fait connaître en 1989 avec Tetsuo, un film d’horreur fauché en noir et blanc sur lequel il occupe un nombre record de postes : scénariste, réalisateur, producteur, décorateur, directeur de la photographie, comédien, responsable SFX, monteur. Rapidement devenu culte, ce premier essai a donné lieu à deux suites dans les années 90 qui continuent d’explorer la même veine expérimentale et surréaliste.
Pourtant, ce n’est pas à cette trilogie que M. Bobine a choisi de s’intéresser aujourd’hui, mais au second film de Tsukamoto : Hiruko The Goblin. Située dans un décor bucolique, qui tranche radicalement avec le décor urbain oppressant de Tetsuo, cette oeuvre de commande est généralement moins appréciée par les fans du bonhomme qui la considèrent trop sage, trop mainstream, quand bien même on y croise une araignée maléfique pourvue d’une tête humaine ! Un jugement bien sévère que les auteurs de l’épisode (Yoan Orszulik, Aurélien Sanju-Gouriou et Julien Pavageau) se font un plaisir de relativiser.
On notera que ce 104e épisode épisode de M.Bobine s’ouvre sur une petite nouveauté.
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