Quelques semaines après sa sortie, Avatar : La voie de l’eau semble bien parti pour rejoindre le top 5 des plus gros succès au box-office mondial (où trônent déjà deux autres films de James Cameron). Mais, comme pour Avatar (et Titanic dans une moindre mesure), une petite rengaine bien connue s’est de nouveau faite entendre, qu’on pourrait résumer ainsi : « c’est joli et spectaculaire mais l’histoire est nuuuuuulle ». Un reproche quasi systématique dès que le père Cameron dégaine un nouveau film, mais auquel échappent assez miraculeusement d’autres blockbusters hollywoodiennes, pourtant très clairement écrits avec le cul (Les secrets de Dumbledore, Jurassic Word Dominion, Black Adam, il y a l’embarras du choix rien que cette année…)
Les centaines de millions de spectateurs qui se sont pressés dans les salles – au grand soulagement du réalisateur et des exploitants – n’étaient-ils motivés que par la promesse de belles images ? Iron Jim n’est-il bon qu’à repousser les limites technologiques du cinéma, mais sans jamais parvenir à dépasser le stade des clichés dès qu’il s’agit de déployer un récit ? Bref, Avatar 2 a-t-il un (bon) scénario ? Voilà les questions que s’est posées M.Bobine dans ce nouvel épisode, qui s’efforce de rendre à César ce qui appartient à César.
Le SAV sur cet épisode a été particulièrement fourni. Ainsi, début février, une partie de l’équipe (dont votre serviteur) s’est rendu dans la ville de Mayenne à l’invitation du cinéma Le Vox pour animer une ciné-rencontre à l’issue d’une séance d’Avatar 2. Un exercice auquel nous nous prêtons de plus en plus souvent. Rien qu’en 2022, l’équipe du Ciné-Club de M. Bobine a ainsi participé à des après-séances ou des conférences à Nantes, Paris, Lyon ou Bordeaux. Et, en 2021, c’était déjà au cinéma Le Vox que mes trois camarades Julien, Yoan et Aurélien, qui venaient tout juste de sortir leur livre L’œuvre des Wachowski. La matrice d’un art social, ont eu la lourde tâche de parler en public du dérourant Matrix Resurrections tout juste après l’avoir découvert !
Enfin, si vous trouvez cet épisode un peu court par rapport à la moyenne habituelle de M.Bobine depuis quelques années, sachez que l’auteur de l’épisode s’est fendu en solo d’un stream sur Twich qui, lui, atteint la durée épique (que dis-je ? titanesque !) de … 3h42 ! Mais en même temps, quand on cause de James Cameron, difficile de faire dans la demi-mesure, non ?
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