En 2002, après ma maîtrise d’Information & Communication, j’ai intégré les bancs de la toute jeune (à l’époque) école Ciné Créatis à Nantes. Au cours de mes deux ans de formation, j’ai participé à de nombreux projets audiovisuels en m’essayant à toutes sortes de postes techniques (avec une petite prédilection pour ceux de monteur et de scripte).
En tant que réalisateur, j’ai signé fin 2003 un reportage de 4 mn environ sur un sujet qui me tenait particulièrement à coeur : la fermeture du plus vieux cinéma de Nantes, l’UGC Apollo, qui tentait depuis des années de survivre en proposant des séances à 10 francs, puis à 2 €. Ce triste événement m’a donné l’occasion de revenir, en compagnie de trois intervenants de qualité (un cinéphile nantais, le projectionniste de l’Apollo et l’adjoint à la culture de la Mairie de Nantes, Jean-Louis Jossic, par ailleurs chanteur du groupe breton Tri Yann), sur l’âge d’or des cinémas de quartier. Une époque aujourd’hui révolue puisque, en dehors du Gaumont, du Katorza et de quelques salles associatives ici où là, les nantais doivent désormais se diriger vers les multiplexes de périphérie pour voir un film.