Ciné-club n°91 : Sea Fog – Les clandestins

Chez un certain nombre de cinéphiles, il n’aura pas fallu attendre le triomphe à Cannes puis aux Oscars de Parasite pour décréter que le cinéma sud-coréen était le plus intéressant du moment. Depuis une bonne quinzaine d’années, le Pays du Matin calme a pris l’habitude de nous envoyer régulièrement de vraies pépites cinématographiques, qui trouvent de plus en plus facilement le chemin des salles françaises. On peut citer, entre autres, Memories of murder, Old Boy, A Bittersweet Life, The Host, The Chaser, Le bon, la brute et la cinglé, Mother, J’ai rencontré le diable, The Stangers, Mademoiselle, Dernier train pour Busan, Tunnel ou encore Battleship Island.

Bien qu’il soit co-écrit et produit par Bong Joon-ho, la star incontestée de ce nouveau cinéma coréen, Sea Fog – Les clandestins n’a pas eu la chance de connaître le succès lorsqu’il est sorti dans nos contrées en 2016. Et c’est fort dommage parce qu’il mérite parfaitement sa place dans la liste ci-dessus ! M. Bobine s’est donc mis en tête d’essayer de mieux faire connaître ce film, qui convoque tour à tour plusieurs genres (drame social, mélodrame film d’horreur) sans jamais perdre son spectateur. Un bien bel exploit pour un premier long-métrage (Shim Sung-bo s’était surtout illustré jusque là en co-écrivant le scénario du génial Memories of murder), En attendant de savoir si l’essai sera transformé, voilà de quoi vous occuper pendant un solide quart d’heure. Et réaliser qu’il vaut quand même être confiné chez soi que sur un bateau perdu au milieu de la brume…  

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